Le travail de Coleman a transcendé le cadre traditionnel de la scène, étant présenté sur le sommet de montagnes, en forêts équatoriales, dans les prairies et des sites de construction en zones urbaines. Il a créé une ambitieuse série d’oeuvres « site-specific » à grand déploiement, collaborant avec différents groupes dont des vétérans de la seconde guerre mondiale, des communautés autochtones, des villages de pêcheurs, des villages d’éleveurs et des quartiers de banlieues. Il utilise la danse comme moyens de réunir les communautés à leur environnement naturel.

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Coleman utilise une méthode unique de mouvement développée au fil de sa carrière. Elle implique l’incarnation par une conscience cognitive du corps pour explorer le mouvement et approcher autant l’entraînement que la création et la performance. L’objectif est une conscience accrue des sens qui permet à la fois un meilleur contrôle physique et un lâcher-prise de mouvements involontaires — permettant aux participants d’accéder à des territoires nouveaux d’expérience physique et d’exploration créative. Il utilise présentement sa technique dans toute sa pratique de danse ainsi que dans des classes de maternelle, des ateliers ouverts aux adultes, des collaborations avec les Parcs Nationaux du Canada, le Toronto Community Housing et au sein d’une recherche en collaboration avec le Department of Cognitive Science de la McMaster University.